Barst (Barst)
Avant 1766, province des Trois-Evêchés, bailliage de Vic.
En 821, Barst appartenait, avec Hoste et Maxstadt, à l'abbaye de Sainte Glossinde à Metz. Barst fut plus tard compris dans la seigneurie (vouerie) épiscopale de Hombourg - Saint-Avold. Quand cette vouerie fut cédée en 1572 au duc de Guise et en 1581 au duc de Lorraine, Barst fut un des rares fiefs qui ne fut pas cédés, mais restèrent fiefs du Temporel de l'évêché avec lequel ils passent sous la souveraineté de la France en 1648 (de même Altviller et Hellering). Au XIIIe siècle, l'évêché donna probablement le village en fief aux seigneurs de Hingsange. De 1621 à 1722, le fief épiscopal de Barst appartient aux seigneurs de Lixheim.
Diocèse de Metz, arch. Morhange, ann. avec vicaire résident de la paroisse de Maxstadt (abb. Sainte-Glossinde). Avant 1737, voir les registres paroissiaux de Maxstadt.
En 1790, département de la Moselle, canton de Saint-Avold jusqu'en 1967.
La commune a pour annexe Marienthal, réunie en 1811.
Le village de Marienthal a pour origine une ferme nommée Vorenhof qui fut acquise au XIVe siècle par le prieuré de Marienthal, situé près de Mersch, dans le Luxembourg. Il ne cessa depuis cette époque de porter le nom du couvent. Marienthal dépendait du marquisat de Faulquemont et était siège d'une justice haute, moyenne et basse. Diocèse de Metz, arch. Varize puis Saint-Avold (marquis de Bissy). La paroisse est desservie par le curé de Lachambre, puis par le vicaire de Seingbouse en 1731 et finalement par celui de Barst en 1767.