Montigny-lès-Metz (Monteningen)
Avant 1766, province des Trois-Évêchés, bailliage de Metz.
La vouerie et la justice haute, moyenne et basse de Montigny relevaient de l’évêque de Metz. Il y avait aussi à Montigny un fief mouvant du roi de France et appartenant au chapitre de la cathédrale de Metz.
Montigny était le siège d’un couvent de Bénédictines, sous l’invocation de saint Antoine de Padoue, fondé en 1635 par Meurisse, suffragant de Metz ; la seigneurie du village leur avait été donnée par l’évêque Henri de Verneuil.
Diocèse de Metz, arch. Noisseville, ann. de la paroisse de Saint-Privat (abb. Saint-Clément de Metz).
En 1790, département de la Moselle, canton d’Augny, puis de Metz-3 et chef-lieu de canton depuis 1967.
La commune a pour annexes Frescatelli ou le jardin botanique de la ville de Metz, Saint-Privat, réuni en 1809, les fermes de Blory, la Grange-d’Agneaux, la Grange-le-Mercier, les fermes Haute-de-Saint-Ladre ou de Saint-Ladre-Montigny et de la Horgne-au-Sablon, et les maisons isolées de la Blanchirie et de Jérusalem.
La ferme de Grange-le-Mercier était le siège d’un fief et d’une justice haute, moyenne et basse, mouvant du roi de France.
La ferme de Grange-d'Agneaux faisait partie de la paroisse d'Augny.
La ferme de Saint-Ladre-Montigny était une ancienne léproserie ; cense-fief de la paroisse de Saint-Privat, mouvant du roi de France.
La ferme de Horgne-au-Sablon était un ancien château, autrefois fortifié, que le comte de Bar brûla en 1372 et où logea Charles-Quint pendant le siége de Metz, en 1552.
Pas de dépôt d'archives communales, voir en mairie.