Pange (Spangen)
Avant 1766, duché de Lorraine, bailliage de Boulay. Terre lorraine enclavée dans le pays messin.
Le ban de Pange, avec ses annexes Mont et Colligny, fief lorrain de toute ancienneté, fut cédé en toute souveraineté à la Lorraine par un traité, intervenu en 1604, entre la Cité et le duc Charles III. Ce traité ne reçut son entier accomplissement que quand l'abbaye Saint-Vincent eut accepté de la Cité la Grange-d'Envie, en échange de la seigneurie qu'elle possédait à Pange, le long de la Nied.
La terre seigneuriale de Pange a été érigée en marquisat le 6 juillet 1766, par le roi Stanislas, en faveur de J.-B.-L. Thomas, seigneur de Pange, Mont, Colligny, Domangeville, etc., commandeur de Saint-Louis, etc. Le château de Pange, du XVIIIe siècle, est l'un des plus beaux du pays.
Diocèse de Metz, arch. Varize (coll. Saint-Sauveur de Metz). La cure a pour annexes la chapelle de Domangeville, Maizery, Colligny, Mont et la cense de Pont-à-Domangeville.
En 1790, département de la Moselle, canton de Maizeroy, puis canton d'Ars-Laquenexy en l'An III et chef-lieu de canton de 1802 à 2015.
La commune de Pange a pour annexes Mont, réunie en 1812, et Domangeville, réunie en 1936.
Le village de Domangeville était un fief mouvant de l'abbaye Saint-Vincent de Metz et le siège d'une justice haute, moyenne et basse. Il y avait aussi un fief dépendant du marquisat de Pange. Le pont de Domangeville, sur lequel on passe la Nied française, est très ancien.