Rodemack (Rodemachern)
Avant 1766, province des Trois-Evêchés, bailliage de Thionville.
Petite ville, seigneurie de nom et d'armes, fief du duché de Luxembourg.
La maison de Rodemack est dépouillée de ses domaines en 1492, pour avoir servi la France. Ils sont attribués à Christophe de Bade, gouverneur du Luxembourg. Sa famille possède les biens de la seigneurie de Rodemack jusqu'à la prise de la ville par le maréchal de Créquy en 1643. La ville est alors cédée à la France par le traité des Pyrénées, reprise par les Impériaux en 1674, et définitivement incorporée au royaume de France par le traité de Nimègue en 1679. Cependant, jusqu'à la Révolution, les princes de Bade conservent le domaine utile du marquisat de Rodemack. Par ailleurs, il existe à Rodemack une maison-fief, indépendante du marquisat, pour laquelle le titulaire rend hommage au roi, au titre de l'évêché de Metz.
Diocèse de Metz, arch. Thionville (abb. Echternach). La paroisse a pour annexes Esing et Dodenom (Dodenhoven).
En 1790, département de la Moselle, chef-lieu de canton, puis canton de Cattenom de 1802 à 2015.
La commune a pour annexes les hameaux d'Esing et de Semming, réunis en 1811, et celui de Faulbach.
Le hameau d'Esing était un fief mouvant du roi de France, siège d'une justice haute, moyenne et basse qui comprenait Hagen et Evrange.
Le hameau de Semming formait avec Faulbach une mairie qui dépendait de la seigneurie de Rodemack. Diocèse de Trèves, doy. Rémich (grand chantre de la cath. de Trèves). La paroisse a pour annexes Faulbach et une partie du village de Fixem (DORVAUX).
Le hameau de Faulbach était un fief dépendant de la seigneurie de Rodemack. Ce village formait avec Semming une des mairies de cette seigneurie.